A l’occasion des journées économiques de l’observatoire africain de la pratique des affaires, tenues le 31 juillet 2018, le Pr. Justine Diffo en a profité pour procéder à la dédicace de l’ouvrage « Doing Business in Africa », l’analyse des performances du Cameroun sur les dix dernières années. La dédicace s’est effectuée en présence du ministre des enseignements supérieure représentant le Premier Ministre et le Recteur de l’université de Yaoundé II.
D’après de longues études sur le climat des affaires en Afrique faite par l’auteur, il en ressort que le Cameroun affiche un score de 47,23. Et pourtant, partant sur la base des avis recueillis auprès des entreprises et institutions, l’ambition est de dépassée 71,32 en 2020. Pour y arriver, des mesures doivent être prise. «C’est de prendre ces référentiels qui est consensuel et justement mener un plaidoyer institutionnel avec les partenaires au développement pour que ces recommandations prennent corps » ajoute le Pr Justine Diffo Thunkam. Dans le secteur de la création d’entreprises, le Cameroun occupe un score de 82,39 comparativement à la Côte-d’Ivoire qui occupe un score de 92. Ceci parce qu’il 25 000 Fcfa pour créer une entreprise en côte d’ivoire d’où au Cameroun il faut 100 000 Fcfa.
Toutefois, malgré les efforts qu’a fait le gouvernement camerounais dans l’amélioration du climat des affaires à travers des reformes recommandées par le Cameroun Business Forum, le classement du pays de Paul Biya ne s’est pas amélioré. Selon Justine Diffo, la raison est que certaines recommandations ne sont pas toujours pertinentes du point de vue du référentiel Doing Business qui, reste, est mal connu des cibles. À cet effet, l’indicateur synthétique du Doing Business au Cameroun reste en déça 50 sur 100, tandis que des pays inferieur en termes de développement tels ; le Rwanda, le Kenya et bien ont des indicateur supérieurs à celui du Cameroun.
« Doing Business in Africa », l’analyse des performances du Cameroun sur les dix dernières années est un ouvrage qui a été salué à sa juste valeur par le professeur Fame Ndongo qui a cet effet a indiqué que « C’est un excellent ouvrage. C’est justement ce que le Chef de l’État demande aux universitaires de mettre la main à la patte, de travailler sur le réel, sur l’économie réelle. Et là, Madame le Professeur Justine Diffo Thunkam a fait exactement ce que souhaite le Chef de l’État». La dédicace ce jour s’est terminée par la signature de deux protocoles d’accord entre la chambre de commerce, l’OAPA et l’IPD.
Jean-Claude Kendeg